Abstract: | Au Canada, plusieurs universités prennent des mesures pour recruter des immigrants ou leurs enfants et satisfaire leurs besoins—et parmi eux plusieurs ont l'anglais comme langue seconde. Il n'y a pas de recherches au Canada qui comparent la progression potentielle du capital linguistique des étudiants ayant l'anglais comme langue seconde et celui des autres étudiants au fil de leur parcours universitaire, avec les relations entre les progressions du capital linguistique et de l'acquisition des connaissances. L'auteur montre dans cette étude que, contrairement aux étudiants canadiens et ceux nés à l'étranger pour lesquels l'anglais est la première langue, le capital linguistique des étudiants nés à l'étranger dont l'anglais est une langue seconde s'accroît au cours des quatre années d'études universitaires. Cependant, cette augmentation du capital linguistique ne correspond pas à une augmentation de l'acquisition des connaissances. In Canada, many universities are taking steps to recruit and meet the needs of immigrants and/or their sons and daughters, many of whom have English as a second language (ESL). There is, however, no research in Canada comparing potential increases in the linguistic capital of ESL and other students over the course of their university careers and the connection between increases in linguistic capital and academic achievement. In this study, it is shown that in contrast to Canadian- and foreign-born students for whom English is a first language, and Canadian-born ESL students, the linguistic capital of foreign-born ESL students increases over 4 years of university study; however, this increase in linguistic capital is not paralleled by an increase in academic achievement. |