A simple model for interpreting cross-tabulations of family size and women's labour force participation |
| |
Authors: | Didier Blanchet Sophie Pennec |
| |
Affiliation: | 1. Institut National d'Etudes Démographiques, 27 Rue du Commandeur, 75675, Paris Cedex 14, France
|
| |
Abstract: | Simple 2×2 contingency tables cross-tabulating family size and activity status of mothers are analyzed with a logistic or log-linear model whose parameters can be interpreted as, respectively, the intrinsic value given to work by mothers, the value given to large families, and the degree of incompatibility between work and child care. An analysis of French data for 1968 and 1982 suggests that it is the increased value given to work which accounts best for activity and fertility changes over this time period, variation of the two other parameters playing only a minor role. The same result is observed, cross-sectionally, when analyzing fertility and activity of women across a sample of French couples in 1982 stratified by education levels of both parents. But this simple explanation of activity and fertility differentials does not apply when analyzing fertility and activity differentials across EEC countries, using data from the EUROSTAT Labour Force Survey of 1990.L'article utilise un modèle logistique ou log-linéaire pour analyser des tableaux de contingence élémentaires à quatre cases croisant activité féminine et taille de la famille. Les paramètres de ce modèle s'interprètent respectivement comme le degré de valorisation du travail, la préférence pour la famille nombreuse, et le degré d'incompatibilité entre travail et charge de famille. L'analyse des données françaises de 1968 et 1982 suggère que c'est la valorisation croissante du travail qui explique le mieux les mouvements joints de l'activité et de la fécondité au cours de cette période, les variations des deux autres paramètres ne jouant qu'un rôle mineur. Le même résultat se retrouve, en coupe transversale, si on analyse l'activité et la fécondité dans un échantillon de ménages français de 1982 stratifié par niveaux d'éducation des deux parents. Mais cette explication simple des variations de l'activité et de la fécondité ne s'applique plus si on s'intéresse aux différences d'activité et de fécondité entre pays de la CEE, mesurées à travers l'Enquête sur la Force de Travail coordonnée par EUROSTAT en 1990. |
| |
Keywords: | |
本文献已被 SpringerLink 等数据库收录! |
|