Abstract: | En se fondant sur une enquête auprès des entreprises, menée à grande échelle en Suède, les auteurs concluent à une hétérogénéité importante des attitudes par rapport à la main‐d'?uvre immigrée d'origine réfugiée, au comportement professionnel de ces travailleurs, à leur niveau de salaire et à la discrimination à leur égard, même si une expérience préalable en la matière limite les attitudes négatives. Pour la majorité des entreprises, les salaires minima conventionnels ne constituent pas un obstacle majeur au recrutement de réfugiés. Cependant, celles qui emploient beaucoup de réfugiés estiment que la réduction de ces seuils serait très bénéfique à l'emploi. |