| Abstract: | L'auteur examine les données par centre de recensement provenant des recensements de 1961,1971 et 1981 dans le but d'étudier, dans les quatorze agglomérations les plus importantes au Canada, la persistance de la répartition de la population en zones concentriques selon la situation socio-économique et la taille de la famille prédite par la théorie de Burgess. II conclut que même si le caractère des zones n'est plus tout à fait le même que dans le Canada d'antan, le phénomène de la stratification progressive a non seulement persisté, mais s'est peut-être même accentué en ce qui a trait à la situation socio-économique et à la taille des families. Cette persistance s'explique, d'une part, par les valeurs sociales, qui continuent à attacher beaucoup d'importance à la possession d'une maison unifamiliale et, d'autre part, par l'aménagement et le maintien d'un réseau routier qui permet aux gens de travailler dans les grandes villes canadiennes tout en vivant en banlieue ou à la campagne.
Using census tract data from the censuses of 1961,1971 and 1981, this paper examines the durability of concentric zonal patterns in socio-economic status and family size predicted by Burgess' theory in the 14 largest metropolitan areas of Canada. Although the character of the zones may have changed over time in modern day Canada, it was found that the gradient pattern itself not only persists but may have intensified as far as socio-economic status and family size are concerned. This persistence is attributed to the strong societal norm of owning a single family detached dwelling and the development and maintenance of roadways which still make it worthwhile to commute to work in Canadian cities. |
