| Abstract: | Based on the research that they are presently conducting on female religious communities in Quebec, the authors offer some thoughts, in this article, which could draw feminist theory out of the dead-end confining it and facilitate the analysis of the ongoing reorganization of gender relations. Their research follows the tradition of the work on the private and collective social appropriation of women. Firstly, the authors locate their approach in the system formed by feminist theories inspired by materialism, a system which has evolved through four stages in the past 20 years. They then construct an analysis of gender relations in which they try to integrate all of the forms, past and present, of private appropriation and collective appropriation, as well as the modalities ensuring their cohesion. These forms and modalities of appropriation constitute systems of ‘sexage’; two such systems are described briefly. A partir de leur étude portant sur les communautés religieuses de femmes au Québec, les auteures présentent, dans cet article, quelques réflexions susceptibles de sortir la théorie féministe de ?impasse où elle semble enfermée et de faciliter ?analyse de la réorganisation présentement en cours des rapports sociaux de sexe. Leur recherche s'inscrit dans la lignée des travaux sur ?appropriation privée et collective des femmes. En premier lieu, les auteures situent leur approche dans le système que forment les théories féministes s'inspirant du courant matérialiste, ce système ayant traversé quatre étapes depuis les derniers vingt ans. Elles construisent ensuite une analyse des rapports sociaux de sexe où elles cherchent à intégrer toutes les formes, passées et présentes, de ?appropriation privée et de ?appropriation collective ainsi que les modalités assurant leur cohésion. Ces formes et ces modalités de ?appropriation constituent des systèmes de sexage, deux ?entre eux y étant présentés. |
