Le depart des cerveaux de la cei en occident: Fuite ou mobilite? Enquetes en France |
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Authors: | Anne De Tinguy |
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Institution: | Researcher at CERI (Centre d'Etudes et de Recherches Internationales) , Fondation Nationale des Sciences Politiques , Paris |
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Abstract: | La fin du rideau de fer, l'effondrement du communisme et l'éclatement de l'URSS provoquent, depuis la fin des années 80, une nouvelle vague d'émigrations. Celle‐ci recouvre une fuite des cerveaux dont attestent tous les chiffres disponibles. Cet exode, qui prive les nouveaux Etats de la partie la plus créatrice de leur capital humain au moment où ils ont besoin pour leur reconstruction de toutes leurs forces vives, est à première vue très préoccupant. L'appréciation de ce phénomène doit cependant être nuancée. Il est en lui‐même plus complexe qu'il n'y paraît à première vue. Il a en outre des effets très differents selon les attitudes adoptées d'une part par les pays d'accueil et d'autre part par les migrants. Ce qui ressort d'enquêtes faites en France, c'est que l'ouverture des frontières et la fin de la guerre froide ont profondément changé la signification du départ. Analysé en termes de mobilité et non pas d'émigration, le phénomène actuel d'exode des cerveaux n'apparaît plus sous le même jour. La mobilité, synonyme de coopération entre l'Est et l'Ouest, peut, immédiatement ou à long terme, être très utile aux nouveaux Etats de la CEI. En ce sens, elle devrait, non pas être freinée, mais au contraire encouragée. |
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