Morbidity and mortality: Differentials and their trends

In recent years, substantial improvements in mortality from certain causes have been observed in many developed populations. The most notable, at least in some populations, has been mortality from ischaemic heart disease. A question frequently posed in respect of such improvements is the quality of the extended lifetime. Analysis of the available data requires a relatively sophisticated model of morbidity and mortality and their interaction. The purpose of this paper is to describe methods which allow investigators to partition differentials in life expectancies in healthy and unhealthy states (and trends in such differentials) according to their source: differentials in disease onset rates, recovery rates and mortality rates (and their trends). The methods allow an investigator to explain, for example, the contributions of different diseases to changes in life expectancy, and for a particular disease, the contribution of disease prevention, successful disease treatment (leading to recovery) and mortality prevention. The techniques have their origins in the work of Kitagawa (1955) and more recent investigations by Pollard (1982, 1986, 1988).Au cours des années récentes, des progrès substantiels ont été observés sur la mortalité par certaines causes, dans de nombreux pays dévelloppés. Le progrès le plus considérable, au moins dans certains pays, a porté sur la mortalité par maladie ischémique du coeur. Une question fréquemment posée au sujet de ces progrès porte sur la qualité d'une telle extension de la durée de vie. L'analyse des données existantes nécessite un modèle relativement complexe sur la morbidité, la mortalité et leur interaction. Le but de cet article est de décrire des méthodes qui permettent aux chercheurs de décomposer les différentiels d'espérance de vie selon l'état de santé (et les tendances de ces différentiels) d'après leur origine: différentiels dans les taux d'atteinte de maladie, les taux de guérison et les taux de mortalité (et leur évolution). Les méthodes présentées permettent au chercheur d'expliquer, par exemple, les contributions de différentes maladies aux changements d'espérance de vie et pour une maladie donnée la contribution de la prévention de la maladie, d'un traitement réussi (conduisant à la guérison) et de la prévention de la mortalité. Ces techniques ont leur origine dans le travail de Kitagawa (1955) et dans de plus récentes recherches de Pollard (1982, 1986, 1988).