Abstract: | Drawing on Canadian police data on homicide involving domestic dispute calls from 1960 to the present (n = 20), as well as on in‐depth interviews with police officers (n = 33) working in rural and remote communities, the authors reexamine the argument that police attendance at domestic disturbance calls can pose a special threat to officer safety. Although some scholarship suggests that purported risks have been overstated, the authors argue that location may be a critical factor in reducing or heightening not only risks to officers, but also to victims. Although intended as an exploratory work, situated within the context of cultural support for domestic violence in rural communities, the authors raise both interesting policy implications, as well as potential avenues for future research. En partant de données de la police canadienne sur les homicides impliquant des disputes familiales de 1960 à nos jours (n = 20), ainsi que sur des entrevues en profondeur avec des agents policiers (n = 33) travaillant dans des régions rurales et des communautés éloignées, les auteurs ré‐examinent l'argument voulant que les interventions policières lors d'appels liés à des problèmes domestiques posent un risque spécial pour les agents policiers. Même si certains spécialistes suggèrent que ces risques sont exagérés, les auteurs affirment que le lieu pourrait être un facteur important par rapport au niveau de risque pour les agents policiers, ainsi que les victimes. Même s'il s'agit d'une recherche exploratoire, se situant dans le contexte du soutient culturel de la violence domestique dans les communautés rurales, les auteurs s'intéressent à la fois aux implications en termes de gestion et aux directions possibles en termes de recherches futures. |